"Tim est une " mauvaise graine ". Abandonné par sa mère et battu à mort par son père, il devient à 5 ans un enfant de l'Assistance. De familles d'accueil en maisons de correction, de brutalités en humiliations, il apprend la violence et la haine. Pourtant, son immense soif de liberté et d'amour l'entraînera dans les rues de Paris, au hasard des rencontres, à la recherche d'une humanité perdue et d'un accès au bonheur... Poignant témoignage d'une enfance dévastée, cet ouvrage est aussi un magnifique éloge de l'amour, du pardon et de la vie."
Il m'a fallut du temps avant de réussir à rentrer dans ce livre. Et pourtant, c'est une référence quand on veut devenir éduc spé. Alors mercredi, en allant au concours, je m'y suis plongée dans le train. Oui, plonger car je ne pouvais plus le lâcher.
On a du mal, beaucoup de mal à croire à cette histoire. On ne se dit pas qu'il ment dans son récit. Seulement, c'est comme si Tim Guénard avait été désigné à la naissance pour subir tout le pire que l'être humain puisse endurer. Ce qui paraît incroyable, c'est qu'une seule personne vive tout ce qu'il a vécu et s'en sorte. Je crois qu'en tant que future éducatrice, c'est surtout un formidable message d'espoir: oui, tout le monde a en lui la capacité de sortir la tête de l'eau, quelles que soient les difficultés et peu importe le temps que ça doit prendre.
Son histoire, elle n'est pas si vieille (il est né à la fin 50's) et pourtant, on a l'impression d'être au 19e siècle. L'étudiante en Histoire que j'ai été a été surprise que ce récit ait pu se dérouler au 20e s. Et c'est dur, très dur d'imaginer qu'un enfant ait dû subir ce qu'il a subit (je n'en dis pas plus, au cas où certains voudraient le lire). C'est révoltant aussi: comment peut-on oser faire ça?
Certaines personnes m'ont dit n'avoir pas pu le lire car trop dur, et les yeux embués par trop de larmes. A chacun de juger. Les larmes ne viennent jamais très facilement avec moi...
Il m'a fallut du temps avant de réussir à rentrer dans ce livre. Et pourtant, c'est une référence quand on veut devenir éduc spé. Alors mercredi, en allant au concours, je m'y suis plongée dans le train. Oui, plonger car je ne pouvais plus le lâcher.
On a du mal, beaucoup de mal à croire à cette histoire. On ne se dit pas qu'il ment dans son récit. Seulement, c'est comme si Tim Guénard avait été désigné à la naissance pour subir tout le pire que l'être humain puisse endurer. Ce qui paraît incroyable, c'est qu'une seule personne vive tout ce qu'il a vécu et s'en sorte. Je crois qu'en tant que future éducatrice, c'est surtout un formidable message d'espoir: oui, tout le monde a en lui la capacité de sortir la tête de l'eau, quelles que soient les difficultés et peu importe le temps que ça doit prendre.
Son histoire, elle n'est pas si vieille (il est né à la fin 50's) et pourtant, on a l'impression d'être au 19e siècle. L'étudiante en Histoire que j'ai été a été surprise que ce récit ait pu se dérouler au 20e s. Et c'est dur, très dur d'imaginer qu'un enfant ait dû subir ce qu'il a subit (je n'en dis pas plus, au cas où certains voudraient le lire). C'est révoltant aussi: comment peut-on oser faire ça?
Certaines personnes m'ont dit n'avoir pas pu le lire car trop dur, et les yeux embués par trop de larmes. A chacun de juger. Les larmes ne viennent jamais très facilement avec moi...
Et l'époque n'y changera rien. On a beau dire mais la souffrance traverse les siècles. Et demain encore, les gens continueront à souffrir le martyr.