Soli-world

"Si les fourmis se rassemblent, elles peuvent soulever un éléphant"

Juste comme ça

Jeudi 24 février 2011 à 18:59

Ce qui est bien quand il fait (beaucoup) moins froid et qu'il y a un peu de soleil, c'est que la ville, ça s'anime. J'y ai même croisé des sourires, ceux des artistes de rue sur lesquels je me retournais. Oui, une ville peut être chaleureuse. Il manque juste une armée de p'tits bonhommes bleus ciels arpentant les rues à la recherche de donateurs. J'avais sympathisé, ils la rendaient encore moins anonyme cette ville. Pis, oui, je l'avoue je l'aimais bien mon premier bonhomme bleu...

C'est les vacances, je vais réattaquer le centre de loisirs même si tout va m'être nouveau: le centre, l'équipe, les p'tits monstres...C'est bien, le changement, ça évite de s'encroûter. J'ai hâte.


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1 courageux

Plus fort que la haine

Dimanche 20 février 2011 à 15:43

"Tim est une " mauvaise graine ". Abandonné par sa mère et battu à mort par son père, il devient à 5 ans un enfant de l'Assistance. De familles d'accueil en maisons de correction, de brutalités en humiliations, il apprend la violence et la haine. Pourtant, son immense soif de liberté et d'amour l'entraînera dans les rues de Paris, au hasard des rencontres, à la recherche d'une humanité perdue et d'un accès au bonheur... Poignant témoignage d'une enfance dévastée, cet ouvrage est aussi un magnifique éloge de l'amour, du pardon et de la vie."


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Il m'a fallut du temps avant de réussir à rentrer dans ce livre. Et pourtant, c'est une référence quand on veut devenir éduc spé. Alors mercredi, en allant au concours, je m'y suis plongée dans le train. Oui, plonger car je ne pouvais plus le lâcher.
On a du mal, beaucoup de mal à croire à cette histoire. On ne se dit pas qu'il ment dans son récit. Seulement, c'est comme si Tim Guénard avait été désigné à la naissance pour subir tout le pire que l'être humain puisse endurer. Ce qui paraît incroyable, c'est qu'une seule personne vive tout ce qu'il a vécu et s'en sorte. Je crois qu'en tant que future éducatrice, c'est surtout un formidable message d'espoir: oui, tout le monde a en lui la capacité de sortir la tête de l'eau, quelles que soient les difficultés et peu importe le temps que ça doit prendre.

Son histoire, elle n'est pas si vieille (il est né à la fin 50's) et pourtant, on a l'impression d'être au 19e siècle. L'étudiante en Histoire que j'ai été a été surprise que ce récit ait pu se dérouler au 20e s. Et c'est dur, très dur d'imaginer qu'un enfant ait dû subir ce qu'il a subit (je n'en dis pas plus, au cas où certains voudraient le lire). C'est révoltant aussi: comment peut-on oser faire ça?

Certaines personnes m'ont dit n'avoir pas pu le lire car trop dur, et les yeux embués par trop de larmes. A chacun de juger. Les larmes ne viennent jamais très facilement avec moi...


3 vaillants aventuriers

C'était il y a 4 ans....

Jeudi 10 février 2011 à 22:45

...j'étais au Sénégal, un voyage qui m'aura marqué à jamais. Je vous livre ce que j'avais écrit ce 10 février 2007 dans mon carnet de bord. Et je serai sûrement pleine de nostalgie à la fin de cet article...

Samedi 10

Aujourd'hui, sortie en brousse. La chaleur est extrême. Tout est beaucoup plus sec, les routes pleines de trous qui nous obligent à rouler à gauche.
Je reviendrai en Afrique, leur façon de vivre me plaît. Ils ont tellement accueillants, souriants...On est logé chez des soeurs. Il y a UN PEU  moins de confort qu'à Dakar, mais c'est tout de même le luxe il me semble. On est apparemment passé dans le village de Léopold Sédar Senghor.

Petit lexique wolof:

salam alikoum: bonjour/bonsoir
na n'ga dèf?: ça va?
mangi fi rek: ça va bien

http://soli-world.cowblog.fr/images/743037467.jpgMes bout's de soleil...Si vous saviez comme ils me manquent

Cet après-midi, visite des puits de sel. Le paysage était magnifique!
Ensuite, on a été dans un centre pour jeunes. L'accueil était royal. On a eu droit a des chants et surtout des danses. Alors là...il a fallut qu'on aille danser avec eux! C'était génial! Au(delà des différences, des jeunes du même âge étaient unis. Toute cette chaleur humaine qui nous a submergé est indescriptible! Il faut la vivre pour la comprendre. Ils nous ont offert, arachides, biscuits, gâteaux et jus de fruits et eux nous regardaient profiter de tout ça. Le responsable nous a dit qu'ils avaient pas mal de difficultés, notamment financières. Et malgré ça ils nous ont tout donné.Je ne le répéterai jamais assez, mais l'accueil et la générosité sont ici plus importants que tout.
On est rentré, il faisait nuit. A l'arrière de la voiture de Père Jo, on se serait cru dans Le Roi Lion. La tête sous (et dans) les étoiles, le vent dans la figure. Ce fut l'un des plus beaux moments de ma vie!
Le soir, on a remit ça chez les soeurs à Djilas. Les femmes du village sont venues partager ce moment avec nous. Il faut vivre ça au moins une fois dans sa vie, c'est irracontable.


Solitrip-dakar




1 courageux

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