Bon, je sais pas si vous êtes au courant, mais l'Inde et moi, c'est une grande histoire amour. Alors quand j'ai vu cette info, j'ai ressenti beaucoup de fierté.
"L'Inde crée un nouvel espoir pour les diabétiques du monde entier"
Avant, il convient peut-être de savoir ce qu'est exactement cette maladie. Je vais tenter de l'expliquer, de manière claire.
Le diabète, c'est une maladie chronique due au fait que le pancréas ne produise pas assez d'insuline ou n'utilise pas correctement l'insuline produite.
Insuline, kézako? C'est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang. Un diabète non contrôlé conduit souvent à une hyperglycémie, c'est-à-dire un taux trop élevé de sucre dans le sang. Et ça, pour de nombreux tissus organiques, c'est pas bon du tout.
Il existe 2 types de diabète. Et là, c'est pas compliqué: type 1 et type 2.
Le type 1, c'est celui qui produit pas assez d'insuline. Donc le malade doit s'injecter quotidiennement la dose dont il a besoin.
Le type 2, c'est celui où l'insuline est pas correctement utilisée. C'est 90% des diabètes du monde et dut à un mode de vie moderne: manque d'exercice physique, mauvaise alimentation, surcharge pondérale...
Et mention spéciale pour nous mesdemoiselles, il existe aussi le diabète gestationnel, hyperglycémie qui apparaît ou qui est décelée pour la première fois au cours de la grossesse.
Tout ça, c'est bien beau, mais quelles sont les conséquences de cette maladie?
-augmentation du risque de cardiopathie et d'AVC
-si il y a une diminution du débit sanguin, ulcères aux pieds puis amputation
-cécité
-insuffisance rénale
-neuropathie
-risque de décès au minimum 2 fois plus importants que chez les non-diabétiques (...)
Bref, pas très reluisant comme programme.
Mais, en Inde, ils ont trouvé un moyen, non pas de limiter la mortalité, mais de soulager les malades au quotidien. Je vous copie/colle l'article de Aujourd'hui en Inde.
"Passer à une piqûre d'insuline par mois? Une révolution quand on sait que certains diabétiques doivent se faire des injections d'insuline plusieurs fois dans la journée et contrôler régulièrement leur taux de glucose dans le sang pour éviter les hypoglycémies. Un véritable esclavage qui prend un nouveau tournant avec l'annonce de cette avancée par une équipe de chercheurs de l'Institut National d'Immunologie de New Delhi.
C'est la première fois qu'une telle innovation viendrait d'une équipe médicale indienne. Néanmoins, une telle découverte dans un pays comme l'Inde n'a rien de surprenant puisque, outre ses performances dans le domaine médical, à l'heure actuelle 40 millions d'Indiens vivent avec le diabète. Il existe donc un énorme « marché » en Inde et un intérêt réel pour la population locale.
Les expériences, réalisées sur des souris, des lapins et des rats ont montré qu'après une seule prise de ce médicament-appelé le SIA II-l'insuline se libérait progressivement dans le corps et y restait pendant une longue période pouvant aller de plusieurs jours à 4 mois. L'équipe du Docteur Vadesha Surolia, directeur de l'Institut à l'origine de la formule, s'est félicité de ce progrès mais a tenu à préciser qu'elle devait désormais être testée sur des humains pour s'assurer de sa compatibilité. La licence a d'ailleurs déjà été revendue à un laboratoire américain qui se chargera de l'adapter et de la commercialiser si les résultats sont aussi probants que sur les animaux. Il faudra néanmoins attendre six ans avant son apparition sur le marché.
L'arrivée de ce traitement est une véritable révolution : 220 millions de personnes dans le monde souffrent actuellement du diabète, et pas moins d'un million en meurent chaque année selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). La maladie se répand de plus en plus en Asie sous l'effet d'une alimentation moins équilibrée venue du monde occidental et de modes de vies sédentaires. Une tendance qui s'explique en Inde, comme dans d'autres pays émergents tels que la Chine et le Brésil, par le fait que les maladies dues à l'hygiène de vie, telles que le diabète, viennent peu à peu remplacer la malnutrition et les maladies infectieuses comme principales causes de mortalité. L'OMS évalue d'ailleurs à 237 milliards de dollars le coût pour l'Inde de maladies telles que le diabète et les autres maladies cardio-vasculaires.
Ce traitement se concentre sur le diabète 1 - le plus dangereux, qui attaque le mécanisme interne de création de l'insuline - mais serait aussi efficace pour le diabète 2, moins grave mais plus répandu, qui marque généralement le début de la maladie."
J'ai l'impression d'avoir été froide dans cet article...C'est juste pour pas tomber dans l'hyper-émotivité...
J'avais dit que je repasserais, c'est chose faite.
J'aime beaucoup tes articles, cela change de ce que l'on peut trouver généralement dans les blogs et j'aime ça.
Aussi non, ma meilleure amie est diabétique, donc je connais un peu cette maladie. Je trouve que tu l'as bien expliquée ;-)