Info inutile du jour: j'écoute Mon Pays des Cowboys Fringuants (j'ai décidé d'ouvrir chaque article par une info inutile désormais. Quel intérêt? Aucun justement).
Demain, c'est la dernière fois que je vois Almira, la jeune que j'accompagnais dans le cadre de l'AFEV depuis janvier. J'avais démarré l'année avec Serdar, un garçon de 15 ans. Il avait souhaité arrêter l'accompagnement.
C'est donc comme ça que je me suis retrouvée, un peu dégoûtée de tout recommencer à zéro, chez Almira.
Dégoûtée de tout recommencer à zéro, mais elle m'a vite éviter de regretter. Je me suis retrouvée face à une fille de 12 ans pétillante, curieuse, ouverte, enthousiaste pour toutes les sorties que je lui proposais...Et sa famille, tellement accueillante! C'est bien simple, je ne suis jamais allée chez elle en traînant des pieds, malgré ma fatigue parfois. Alors oui, quand on faisait ses devoirs, il y a des moments où je perdais patience, justement parce que j'étais fatiguée. Mais ça n'était que du bonheur de me retrouver là-bas.
Je garderais beaucoup de moments en mémoire:
Ce repas improvisé après que la maman m'ai croisé dans le bus: "Viens, on va manger quelque chose!"
Yacine, 3 ans, qui connaît toutes les marques de voitures par coeur:"Passat, Passat, Passat, Passat...!" "Yacine, change de disque un peu" "Saxo, Saxo, Saxo, Saxo...!'
Le papa que j'ai surpris agenouillé à faire la prière, imperturbable malgré mon arrivée.
Almira qui découvre le bowling.
Ce moment partagé entre femmes, avec sa mère et d'autres femmes de la communauté tchétchène: "Mon mari, il fait rien, mais il a toujours mal quelque part! Mais la nuit, il a plus mal nulle part! lol".
Ce discours de sa maman disant que les extrémistes étaient des mauvais musulmans et que ça n'était pas ça l'Islam. Son sourire quand je lui ai dit que je me passionnais pour cette religion, à discerner le vrai du faux.
...tant de moments de partage...
Et cette mère...Celle qui donne tout à ses enfants. Elle m'impressionne par sa dignité et l'amour véritable qu'elle porte à ses enfants. Je crois qu'elle m'aura autant apporté qu'Almira elle-même.
Demain, c'est la dernière fois. Et je peux dire qu'ils me manqueront, vraiment. Que Dieu, d'où qu'il soit, veille sur eux; ils le méritent.
Demain, c'est la dernière fois que je vois Almira, la jeune que j'accompagnais dans le cadre de l'AFEV depuis janvier. J'avais démarré l'année avec Serdar, un garçon de 15 ans. Il avait souhaité arrêter l'accompagnement.
C'est donc comme ça que je me suis retrouvée, un peu dégoûtée de tout recommencer à zéro, chez Almira.
Dégoûtée de tout recommencer à zéro, mais elle m'a vite éviter de regretter. Je me suis retrouvée face à une fille de 12 ans pétillante, curieuse, ouverte, enthousiaste pour toutes les sorties que je lui proposais...Et sa famille, tellement accueillante! C'est bien simple, je ne suis jamais allée chez elle en traînant des pieds, malgré ma fatigue parfois. Alors oui, quand on faisait ses devoirs, il y a des moments où je perdais patience, justement parce que j'étais fatiguée. Mais ça n'était que du bonheur de me retrouver là-bas.
Je garderais beaucoup de moments en mémoire:
Ce repas improvisé après que la maman m'ai croisé dans le bus: "Viens, on va manger quelque chose!"
Yacine, 3 ans, qui connaît toutes les marques de voitures par coeur:"Passat, Passat, Passat, Passat...!" "Yacine, change de disque un peu" "Saxo, Saxo, Saxo, Saxo...!'
Le papa que j'ai surpris agenouillé à faire la prière, imperturbable malgré mon arrivée.
Almira qui découvre le bowling.
Ce moment partagé entre femmes, avec sa mère et d'autres femmes de la communauté tchétchène: "Mon mari, il fait rien, mais il a toujours mal quelque part! Mais la nuit, il a plus mal nulle part! lol".
Ce discours de sa maman disant que les extrémistes étaient des mauvais musulmans et que ça n'était pas ça l'Islam. Son sourire quand je lui ai dit que je me passionnais pour cette religion, à discerner le vrai du faux.
...tant de moments de partage...
Et cette mère...Celle qui donne tout à ses enfants. Elle m'impressionne par sa dignité et l'amour véritable qu'elle porte à ses enfants. Je crois qu'elle m'aura autant apporté qu'Almira elle-même.
Demain, c'est la dernière fois. Et je peux dire qu'ils me manqueront, vraiment. Que Dieu, d'où qu'il soit, veille sur eux; ils le méritent.