Info inutile: suis crevée, mais insomniaque. Cherchez l'erreur...
Idée qui vient de cet article.
Je suis toujours étonnée quand j'entends des femmes considérer la prostitution comme un réel travail. Et pourtant, il en existe.
Il faut donc différencier deux sortes de prostitutions: celles qui le font librement, qui l'ont choisit; et celles qui y sont contraintes, de quelque manière que ce soit.
Idée qui vient de cet article.
Je suis toujours étonnée quand j'entends des femmes considérer la prostitution comme un réel travail. Et pourtant, il en existe.
Il faut donc différencier deux sortes de prostitutions: celles qui le font librement, qui l'ont choisit; et celles qui y sont contraintes, de quelque manière que ce soit.
On connaît bien sûr les réseaux de proxénétisme, notamment ceux qui amènent des filles de l'Est, contre leur gré.
Mais certaines ne sont pas intégrées à ces réseaux, et pourtant ne se prostituent pas librement. Elles ne sont pas libres car ce sont généralement des raisons économiques qui les poussent à vendre leurs corps. Je me souviens de différents reportages sur des étudiantes, contraintes d'en arriver là pour pouvoir vivre. Evidemment, étant fille et étudiante moi-même, ce sujet m'avait interpellé. Certes, j'ai la chance d'avoir mes parents derrière moi pour m'aider financièrement. Mais je ne suis pas sûre que je serais capable, même dans la pire des situations d'en arriver à me prostituer. Vous me direz, tant qu'on est pas dans la situation, on ne peut pas savoir. Ce à quoi je répondrais que c'est tout à fait vrai.
Ces étudiantes ne font pas le tapin, elles recrutent leurs clients par internet et le biais de petites annonces. Et là, je peux parler d'expérience personnelle afin de montrer à quel point il est facile de trouver du "travail'. J'étais en première année de licence et je cherchais une structure pour passer mon stage pratique BAFA, j'ai donc mis une annonce sur le site internet de la Fac. J'ai eu droit à deux réponses:
"Bonjour,
J'ai noté votre mèl via le site de Rennes 2 et je me permets de vous écrire.
Je recherche en Bretagne et Pays de Loire des jeunes femmes majeures (18 à 30 ans) pour vidéos X amateurs.
Débutantes ainsi que jeunes femmes rondes acceptées.
Si l'expérience vous tente n'hésitez pas à m'écrire nous pourrons en parlez sur MSN si vous le souhaitez.
F 30 ans de Rennes"
"Donc, je me lance : Je cherche à proposer de manière régulière, 50 euros sous forme d'envoi postal, à une jeune femme qui accepterait de m'écouter me masturber au téléphone..
Je m'empresse de préciser que je ne recherche aucune "participation" sexuelle de sa part, juste une simple écoute.
Ce petit rendez-vous téléphonique aurait lieu deux fois par mois, si nous parvenons à nous mettre d'accord, ce qui ferait donc 100 euros pour vous tous les mois Voilà....."
J'imagine à quel point ça doit être simple de trouver quelqu'un qui vous paye pour lui donner du plaisir...
A un moment, on a parlé de la réouverture des maisons closes. Et bien, je pense que ça serait une bonne chose. Pour la simple et bonne raison qu'on est jamais aussi vulnérable que lorsque l'on est dans la rue. La maison close, ça permet aux filles d'avoir un lieu refuge, d'être entre elles et donc d'être mieux protégées en cas de problème.
La prostitution est certes dégradante si on ne l'a pas choisit. Mais c'est aussi un milieu de violences très fortes envers les femmes qui ne sont considérées que comme de simples objets (par les proxénètes, comme par les clients). Sans parler des risques accrus d'IST...
Et si j'ouvre le sujet au monde entier, on peut évoquer le problème du tourisme sexuel. Cocorico! Les Français sont désormais sur la première place du podium en Thaïlande...Et la protection des filles est moins importante que chez nous. Surtout concernant leur âge.
En effet et malheureusement, ce tourisme concerne surtout les mineur(e)s, les garçons comme les filles.
J'ai un livre à vous conseiller, Le Silence de l'innocence de Somaly Mam
"Le Cambodge est l'un des plus pauvres pays du monde. Pour survivre, des parents vendent leurs enfants dès l'âge de cinq, six ans en échange d'une centaine d'euros. Dans les bordels, les jeunes se prostituent pour cinq cents riels (quinze centimes d'euros), une somme qui leur est entièrement confisquée par le proxénète ou la mama-san, la mère maquerelle. Somaly Mam, aujourd' hui âgée de 34 ans, retrace dans ce livre son enfance d'esclave battue, elle témoigne sur la torture dans les bordels, et raconte avec émotion la destinée tragique de certaines, comme Thomdi, vendue à l'âge de 9 ans, morte du sida à 15 ans, ou Sakhom, vendue à 8 ans, morte du sida et de la tuberculose à 10."
Et la prostitution des enfants concerne aussi la France. Je vous recommande de lire ce lien, tout y est dit.